Les experts sur l'immunisation mandatés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se réuniront en octobre pour évaluer les vaccins contre la variole du singe. Ils vont notamment se pencher sur la décision américaine et européenne de recommander une vaccination fractionnée.
Les autorités réglementaires de ces deux acteurs veulent permettre d'immuniser davantage de personnes avec une dose moindre. L'objectif est notamment d'éviter une éventuelle pénurie.
"Cette politique n'est pas nouvelle pour les vaccins", a affirmé jeudi à la presse à Genève une responsable de l'OMS. Elle a appelé les Etats membres à relayer leurs indications sur l'efficacité des vaccins pour améliorer l'évaluation que mènera l'organisation.
Selon les données publiées par l'OMS également jeudi, le nombre de nouveaux cas de variole du singe a diminué de 21% la semaine dernière, à moins de 6.000, et des indications laissent penser notamment à un recul en Europe. En revanche, il a augmenté largement sur le continent américain où a été observée désormais la majorité des infections.
Au total, 12 personnes sont décédées depuis début janvier de la variole du singe. Plus de 41.000 cas ont été identifiés dans près de 100 pays.